![]() Fondé en 1982 à Lausanne, le Quatuor Sine Nomine remporte en 1985 le Premier Grand Prix du Concours international d’Evian. Depuis lors, il se produit régulièrement dans les principales villes d’Europe et d’Amérique, notamment au Wigmore Hall de Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam ou encore au Carnegie Hall de New-York. Avec un vaste répertoire au service de tous les compositeurs, de Haydn au 21e siècle en passant par les grandes œuvres romantiques et classiques, Les « Sine Nomine » relèvent aussi le défi de la création contemporaine. Des collaborations suivies avec d’autres musiciens leur ont permis de partager leur passion pour la musique de chambre : citons Michel d’Alberto, Pierre-Laurent Aimard, Claire Désert, Pascal Moraguès, Rafaël Oleg… Le Quatuor Sine Nomine a choisi d’être appelé « Sans Nom » pour symboliser son désir de servir tous les compositeurs. « L'un des grands Quatuors de notre époque » (Le Monde). Considéré comme l'un des plus extraordinaires clarinettistes actuels, Paul Meyer s’est imposé progressivement sur la scène internationale comme chef d’orchestre, carrière à laquelle il se consacre maintenant avec intensité. Il a dirigé des grandes formations comme l’Orchestre Philharmonique de Radio France ou le Tokyo Philharmonic Orchestra. Il a eu l’occasion de se produire comme soliste auprès d’orchestres comme le Royal Concertgebouw d’Amsterdam ou l’Orchestre de Paris, sous la direction de grands chefs tels que Marek Janowski, Esa-Pekka Salonen et David Zinman. Passionné de musique de chambre, Paul Meyer collabore avec d'éminents artistes dont François-René Duchâble, Michel Dalberto, Maria Joao Pirès, Renaud et Gautier Capuçon et les quatuors à cordes Hagen, Emerson, Takacs, Ebène, Modigliani, et Ysaye. Sa discographie comprend des œuvres de Mozart, Weber, Brahms, Schumann, et Poulenc. Ses enregistrements ont obtenu de nombreuses récompenses (Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, Victoires de la Musique 99). Eric Le Sage est aujourd’hui l’un des représentants les plus incontournables à travers le monde de l’école française de piano. Il est l’invité de très nombreux festivals et salles de concert (La Roque d’Anthéron, Pleyel, Carnegie Hall, Théâtre des Champs-Elysées). Il s’est également produit en soliste auprès de formations telles que le Philharmonique de Radio France, le Capitole de Toulouse, la Philharmonie de Dresde sous la baguette de chefs aussi prestigieux que Michel Plasson et Sir Simon Rattle. Ses enregistrements de l’intégrale de la musique pour piano de Schumann sont considérés par la critique internationale comme une référence. (Prix de l’année 2010 de la critique de disque allemande et Choc de l’Année Classica), celui de l’oeuvre intégrale de Francis Poulenc a cumulé les prix Charles Cros, Victoire de la musique et Disque de l’année au Japon. Eric Le Sage est avec Paul Meyer et Emmanuel Pahud, le créateur et le directeur artistique du célèbre Festival «Musique à l’Empéri » à Salon de Provence. Abdel Rahman El Bacha remporte à 19 ans le plus prestigieux des concours, celui de la Reine Élisabeth de Belgique. Depuis, il est sollicité par la scène internationale et considéré comme l’un des plus grands maîtres du piano. De très grands chefs le dirigent à la tête de prestigieuses formations telles que l’Orchestre Philharmonique de Berlin, le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France… Sa discographie est très importante : Bach, Schumann, Schubert, Ravel et Rachmaninov. Ses intégrales des 32 sonates de Beethoven et des œuvres de Chopin ont été saluées par la presse comme des « événements majeurs ». Ces dernières années sont parus les cinq concertos de Prokofiev sous la direction de Kazushi Ono, les 24 Préludes de Rachmaninov, les Concertos n° 1et 2 de Saint-Saëns, et l’intégrale des œuvres pour piano seul de Ravel. En 2012 paraîtra un CD consacré à des œuvres pour piano de Serge Prokofiev. Abdel Rahman El Bacha, né à Beyrouth, possède depuis 1981 la double nationalité franco-libanaise, il est également compositeur. En 1998, le ministre de la Culture de la République Française lui a décerné le titre de Chevalier des Arts et des Lettres et en 2002, le président de la République Libanaise lui a remis la Médaille de l’Ordre du mérite, la plus haute décoration de son pays natal. |